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Reclaming the Sularian Gate – Pas à pas

Reclaming the Sularian Gate – Pas à pas

Pas à pas - Le 27 mars 2013

Reclaiming the Sularian Gate… pas à pas d’un « petit » duel

Il y a des GD, on se dit qu’on ne peut pas, ou qu’on ne veut pas y aller. L’emploi du temps en empêche, aucune motivation pour peindre, bref… pour moi le GD français n’était pas prévu sur le calendrier 2012. Puis l’événement se rapproche. Les copains se réveillent, le calendrier s’harmonise, l’émulation aussi… et puis diable le décompte pour entamer une pièce est déjà commencé ! Tic Tac Tic Tac…

Il faut se dépêcher !

J’avais depuis pas mal de temps l’envie de peindre le boss ork sur moto, issu de la gamme Forgeworld. Et puis de fil en aiguille, le désir de le mettre en scène dans le cadre d’un duel s’est installé. Le blight drone de Nurgle, ou le relic contemptor furent mes deux choix d’antagonistes.

Je voulais aussi m’essayer sur plusieurs choses avec ce boss Ork. Déjà un sol en pigments, histoire de tester de nouvelles techniques. Et de préférence, un sol un peu martien, genre rouge/orangé. La moto allant être jaune pour représenter l’armée Badmoon, celui qui allait être en face se devait d’être vert. Question de chromatique.

Avec la sortie de « Vengeance noire », je me suis donc rapidement tourné vers un contemptor des Dark Angels, de la cinquième compagnie. Cela allait aussi me permettre de faire un duel un peu plus « dynamique ». Le drone de Nurgle n’étant pas assez « modulable ».

« 3…2…1… Here we go ! »

Voulant présenter la pièce dans la catégorie « duel » au golden demon, j’avais le droit à une base de 50mm maximum. Or, pour placer les figurines, il allait falloir élargir tout ça. Histoire de ne pas me retrouver avec quelque chose d’immonde. Du genre les deux figurines à moitié collées en l’air : une roue sur le socle, le reste de la moto dans le vide, un bout de pied du contemptor collé à l’extrême bord du socle etc…

Bref, je savais que cette solution serait légèrement « borderline », mais le règlement ne proscrivant rien de ce genre, et la catégorie n’étant pas réservée aux petites individuelles… on est parti ! Et puis, le cahier des charges du règlement n’a qu’à être mieux écrit, s’ils veulent quelque chose de bien précis… qu’ils le précisent tout simplement !

Je me construis donc un socle de 50mm rond, en partant de la base de 60mm GW. Je comble l’intérieur de Milliput, puis je fore un trou assez profond. Le tout étant collé sur un socle de présentation en bois, je fore et dans le Milliput, et dans le bois. J’y insère en profondeur un cylindre d’aluminium gainé de plastique, rempli de colle haute résistance. J’ai désormais un pilier porteur pour ma structure.

Je me construis donc un socle de 50mm rond, en partant de la base de 60mm GW. Je comble l’intérieur de Milliput, puis je fore un trou assez profond. Le tout étant collé sur un socle de présentation en bois, je fore et dans le Milliput, et dans le bois. J’y insère en profondeur un cylindre d’aluminium gainé de plastique, rempli de colle haute résistance. J’ai désormais un pilier porteur pour ma structure.

Je me sers ensuite de carte plastique. Je commence en la coupant en diverses formes. Puis, avec un briquet, je suis venu la chauffer pour onduler certaines parties, et obtenir différents dénivelés.

OLYMPUS DIGITAL CAMERAJe me sers ensuite de carte plastique. Je commence en la coupant en diverses formes. Puis, avec un briquet, je suis venu la chauffer pour onduler certaines parties, et obtenir différents dénivelés.

En photo, le kit du contemptor (sans les bras vendus à part). Sacré bestiau quand même !

En photo, le kit du contemptor (sans les bras vendus à part). Sacré bestiau quand même !

Je réalise ensuite les textures, et ajouter les différents éléments de mon socle. Le sol rocheux est fait tantôt en tapotant simplement du Milliput, tantôt avec le mélange fimo/Milliput. Une route cassée est aussi intégrée. Il s’agit d’une plaque de plâtre brisée.

Je réalise ensuite les textures, et ajouter les différents éléments de mon socle. Le sol rocheux est fait tantôt en tapotant simplement du Milliput, tantôt avec le mélange fimo/Milliput. Une route cassée est aussi intégrée. Il s’agit d’une plaque de plâtre brisée.

Un pipeline est modélisé. J’use de sections cylindriques en aluminium et de coudes et autres sections plastiques. Une vanne et différentes poutrelles (profilés plastiques) sont aussi intégrées. Le tout pour simuler une sorte de route en surélévation.

Un pipeline est modélisé. J’use de sections cylindriques en aluminium et de coudes et autres sections plastiques. Une vanne et différentes poutrelles (profilés plastiques) sont aussi intégrées. Le tout pour simuler une sorte de route en surélévation.

En parallèle, je me suis aussi attelé à la tâche de préparation et d’assemblage des deux figurines. Étape à ne surtout pas oublier : laver les résines. En effet, les kits résines sont souvent gras de par leur procédé de fabrication. Certain plus que d’autres. Les kits Forgeworld l’étant particulièrement. Il ne faut donc jamais oublier de les passer sous l’eau tiède, avec une brosse à dent savonnée. Sans cette étape, la sous-couche sera fragilisée, et la peinture risquera de ne pas accrocher.

En parallèle, je me suis aussi attelé à la tâche de préparation et d’assemblage des deux figurines. Étape à ne surtout pas oublier : laver les résines. En effet, les kits résines sont souvent gras de par leur procédé de fabrication. Certain plus que d’autres. Les kits Forgeworld l’étant particulièrement. Il ne faut donc jamais oublier de les passer sous l’eau tiède, avec une brosse à dent savonnée. Sans cette étape, la sous-couche sera fragilisée, et la peinture risquera de ne pas accrocher.

Petit test de composition et d’intégration des figurines. On remarque bien la structure en « losange » de la scène, faisant qu’aucune ligne de fuite ne détournera le regard du spectateur. On reste à regarder la scène, le regard vient se poser sur le point central : la zone de contact entre les deux pièces, où le gantelet du dreadnought vient attraper le bras mécanique de l’ork. Pour répondre à une des diagonales, je me décide aussi à rajouter un élément sur l’épaule gauche du dreadnought (voir quelques photos plus loin).

Petit test de composition et d’intégration des figurines. On remarque bien la structure en « losange » de la scène, faisant qu’aucune ligne de fuite ne détournera le regard du spectateur. On reste à regarder la scène, le regard vient se poser sur le point central : la zone de contact entre les deux pièces, où le gantelet du dreadnought vient attraper le bras mécanique de l’ork. Pour répondre à une des diagonales, je me décide aussi à rajouter un élément sur l’épaule gauche du dreadnought (voir quelques photos plus loin).

On ressort les pinceaux : Le dreadnought

Comme à mon habitude, après avoir mentalement construit ma scène et mes schémas de couleurs, je commence à peindre les jambes de la figurine. Je ne sais pas pourquoi, à un moment j’ai pris cette habitude, et depuis je peins une bonne partie de mes figurines de bas en haut. Surtout quand cela touche aux Astartes.

Je commence à peindre ce schéma, à l’appréhender, pour arriver à le maîtriser de plus en plus rapidement et efficacement.

Comme à mon habitude, après avoir mentalement construit ma scène et mes schémas de couleurs, je commence à peindre les jambes de la figurine. Je ne sais pas pourquoi, à un moment j’ai pris cette habitude, et depuis je peins une bonne partie de mes figurines de bas en haut. Surtout quand cela touche aux Astartes.  Je commence à peindre ce schéma, à l’appréhender, pour arriver à le maîtriser de plus en plus rapidement et efficacement.

Il ne faut pas oublier de coller au « fluff ». Quelques petites écritures, l’épée des Dark Angels… Des petits détails, certes. Mais qui sont importants.

Il ne faut pas oublier de coller au « fluff ». Quelques petites écritures, l’épée des Dark Angels… Des petits détails, certes. Mais qui sont importants.

De par la taille de la figurine (presque le double d’un dreadnought classique !), et au fur et à mesure de l’avancement de la peinture, je n’ai pu éviter de poser mes doigts sur certaines zones. Afin de gagner en stabilité. Pour éviter de graisser, ou d’abîmer la peinture, j’ai entouré de scotch de masquage les zones de contacts. Ainsi, plus de soucis !

De par la taille de la figurine (presque le double d’un dreadnought classique !), et au fur et à mesure de l’avancement de la peinture, je n’ai pu éviter de poser mes doigts sur certaines zones. Afin de gagner en stabilité. Pour éviter de graisser, ou d’abîmer la peinture, j’ai entouré de scotch de masquage les zones de contacts. Ainsi, plus de soucis !

La peinture avance. On peut donc voir que j’ai ajouté une aile impériale sur l’épaule gauche. Elle est issue du kit des motos Dark Angels de la boite « Vengeance noire ».

Voici la palette utilisée pour le vert de ce Dark Angel :

- Base : Dark Angel Green GW + Oliver Ordic P3

- Lumière : Oliver Ordic P3. Puis Olive Ordic + Jaune de Naples (Lefranc Bourgeois). Jaunes de Naples. Jaunes de naples + une pointe d’Ivoire Prince August.

- Ombres : Base + Bleu Outremer (LB). Bleu Outremer + brun Van Dyke (Golden).

- Nuances : Encre Turquoise P3. Orange de Cadmium (Liquitex).

La peinture avance. On peut donc voir que j’ai ajouté une aile impériale sur l’épaule gauche. Elle est issue du kit des motos Dark Angels de la boite « Vengeance noire ».

Voici la palette utilisée pour le vert de ce Dark Angel :  - Base : Dark Angel Green GW + Oliver Ordic P3  - Lumière : Oliver Ordic P3. Puis Olive Ordic + Jaune de Naples (Lefranc Bourgeois). Jaunes de Naples. Jaunes de naples + une pointe d’Ivoire Prince August.  - Ombres : Base + Bleu Outremer (LB). Bleu Outremer + brun Van Dyke (Golden).  - Nuances : Encre Turquoise P3. Orange de Cadmium (Liquitex).

Dreadnought terminé.

Dans la continuité des détails Astartes, je me suis permis une petite maxime sur le torse. Le tout en latin. Alors après discussions, le sens est bon, mais il y a des erreurs de syntaxes ! J’ai de la chance que les employés de GW ne parlent pas couramment latin ! Mais en gros notre contemptor se paye le luxe d’énoncer clairement « Je suis l’arme de l’Empereur jusqu’à ma mort ». Quoi de mieux pour un dreadnought !

Dans la continuité des détails Astartes, je me suis permis une petite maxime sur le torse. Le tout en latin. Alors après discussions, le sens est bon, mais il y a des erreurs de syntaxes ! J’ai de la chance que les employés de GW ne parlent pas couramment latin ! Mais en gros notre contemptor se paye le luxe d’énoncer clairement « Je suis l’arme de l’Empereur jusqu’à ma mort ». Quoi de mieux pour un dreadnought !

Tout ce qui est jaune va plus vite… si c’est vrai !

Afin de gagner du temps sur la peinture des bases de la moto, j’ai ressorti mon aérographe. J’ai tout d’abord masqué les chenilles et certaines parties. Puis j’ai basé les zones de carénages devant devenir jaune. (((Insertion image photo 14))) Cette étape réalisée, je protège les parties désormais jaune.

Afin de gagner du temps sur la peinture des bases de la moto, j’ai ressorti mon aérographe. J’ai tout d’abord masqué les chenilles et certaines parties. Puis j’ai basé les zones de carénages devant devenir jaune. (((Insertion image photo 14))) Cette étape réalisée, je protège les parties désormais jaune. Puis, je base les zones métalliques.

Puis, je base les zones métalliques.

La moto est désormais basée, et cela en une petite demi-heure. Là où le pinceau m’aurait demandé plusieurs heures.

La moto est désormais basée, et cela en une petite demi-heure. Là où le pinceau m’aurait demandé plusieurs heures.

La moto est désormais basée, et cela en une petite demi-heure. Là où le pinceau m’aurait demandé plusieurs heures.

Tout comme pour le dreadnought, je me suis fendu de quelques symboles. Tout d’abord la lune du clan Badmoon. Classique mais obligatoire. Puis quelque chose de plus spécifique : un hommage à Bruno Grelier. Un petit « Oldblood » inscrit sur la moto. Oldblood étant le pseudonyme de cet amoureux des orks qu’était Bruno. C’est aussi pour honorer sa mémoire que l’envie de peindre ce boss ork est apparue. Et je ne peux que l’en remercier tant le plaisir fût grand…

Tout comme pour le dreadnought, je me suis fendu de quelques symboles. Tout d’abord la lune du clan Badmoon. Classique mais obligatoire. Puis quelque chose de plus spécifique : un hommage à Bruno Grelier. Un petit « Oldblood » inscrit sur la moto. Oldblood étant le pseudonyme de cet amoureux des orks qu’était Bruno. C’est aussi pour honorer sa mémoire que l’envie de peindre ce boss ork est apparue. Et je ne peux que l’en remercier tant le plaisir fût grand…

Un petit conseil, mais qui sert toujours. Lorsque vous peignez certains éléments à part, il est agréable de pouvoir les poser sur un support. Ici, les éléments sont collés sur des cure-dents, et je n’ai plus qu’à les piquer dans une base en carton plume. Ainsi, tout est à disposition et facilement manipulable.

Un petit conseil, mais qui sert toujours. Lorsque vous peignez certains éléments à part, il est agréable de pouvoir les poser sur un support. Ici, les éléments sont collés sur des cure-dents, et je n’ai plus qu’à les piquer dans une base en carton plume. Ainsi, tout est à disposition et facilement manipulable.

La moto terminée !

Voici le guide des couleurs du jaune :

- Base : Jaune de Naples (LB) + Heartfire P3.

- Lumières : Jaune de Naples. Jaune de Naples + Rose portrait clair Liquitex. Rose portrait clair. Rose PC + une infime pointe d’Ivoire PA. Mais vraiment infime.

- Ombres : Bloostone P3. Bloostone + Umbral Umber P3. Encre violette.

La moto terminée !  Voici le guide des couleurs du jaune :  - Base : Jaune de Naples (LB) + Heartfire P3.  - Lumières : Jaune de Naples. Jaune de Naples + Rose portrait clair Liquitex. Rose portrait clair. Rose PC + une infime pointe d’Ivoire PA. Mais vraiment infime.  - Ombres : Bloostone P3. Bloostone + Umbral Umber P3. Encre violette.

Le socle… en deux photos !

L’aérographe m’a beaucoup aidé pour gagner du temps sur le socle. Ce dernier étant une succession de brossages, lavis, et petits points de lumières.

La roche est basée avec un mélange de verts et de Graveyard Earth GW. Le tout est monté avec des jaunes et des crèmes. Puis je suis venu travailler les ombrages avec des encres et des washes violets (Leviathan Purple), ainsi que des nuances de verts et d’oranges.

L’aérographe m’a beaucoup aidé pour gagner du temps sur le socle. Ce dernier étant une succession de brossages, lavis, et petits points de lumières.  La roche est basée avec un mélange de verts et de Graveyard Earth GW. Le tout est monté avec des jaunes et des crèmes. Puis je suis venu travailler les ombrages avec des encres et des washes violets (Leviathan Purple), ainsi que des nuances de verts et d’oranges.

Il m’a surtout fallu m’occuper, par la suite, de la végétation. Rien de plus simple. J’ai pour cela usé de touffes d’herbes toutes prêtes, que l’on peut trouver sur nombres de sites de ventes en ligne de modélisme, ou en magasin du même type.

Il m’a surtout fallu m’occuper, par la suite, de la végétation. Rien de plus simple. J’ai pour cela usé de touffes d’herbes toutes prêtes, que l’on peut trouver sur nombres de sites de ventes en ligne de modélisme, ou en magasin du même type.

Vînt ensuite l’étape des pigments. Je n’en avais jamais utilisé, et il vrai que c’est extrêmement plaisant, mais diablement salissant !

J’ai utilisé quatre pigments issus de la gamme MIG. J’ai d’abord passé une teinte sombre, le Old Rust. Pour l’appliquer, j’ai mélangé le tout avec de l’eau, afin de le faire adhérer aisément et de pouvoir travailler dans le frais. Sur cette base humide, je suis venu ajouter deux pigments plus clairs, plus rouges, nommés Standard Rust et Primed Red. Une fois le tout sec, je suis venu poser un dernier pigment, très orangé, le Light Rust.

Puis j’ai retravaillé l’ensemble, avec ces différentes teintes. Pour venir déposer des petits cailloux de pigments de-ci de-là, et corriger certaines valeurs aux endroits le nécessitant. Pour « fixer» les pigments, j’ai utilisé de l’essence de térébenthine et du Thinner X20-A de chez Tamiya.

Fini !!!

Quelques 110/120 heures plus tard, voici un projet (plus ou moins) rapidement mené… terminé ! Je n’avais pas anticipé la taille du contemptor. Je le pensais vraiment plus petit.

Je n’ai pas eu le temps de pousser le travail de couleur comme je l’aurai souhaité, mais j’ai néanmoins pris énormément de plaisir à travailler la teinte jaune, que je n’avais jamais osé. De même, utiliser les pigments me démangeait depuis un bout de temps. C’est enfin chose faîte, même s’il y a encore beaucoup de travail de ce côté là ! Cerise sur le gâteau, je ramène un petit démon à la maison en plus ! Et pour plus de vues de cette pièce, ou du dreadnought et de l’ork, en détails : c’est en cliquant ici.

Reclaiming the Sularian gate by Julien Casses - 2

Reclaiming the Sularian gate by Julien Casses - 3

Reclaiming the Sularian gate by Julien Casses - 4

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