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Until the End, le décor : Part2

Until the End, le décor : Part2

Until the end : de A à presque Z Décors - Le 2 décembre 2010

Voici la suite du tutoriel concernant la création du décor d’Until the End.

La première partie de ce pas à pas est consultable en cliquant ici.

LA SUITE DE LA CONSTRUCTION

Je creuse donc le mur afin de pouvoir insérer le système de ventilation.

Pour avoir un résultat propre je comble le trou avec de la carte plastique et fais les raccords en Milliput.

Puis je construis enfin la pente du Bunker, selon les mêmes procédés qu’au préalable (cf.Part1).

Il est temps de coller le Bunker sur le socle ! Je commence par me faire des repères. Puis j’insère des tiges.

J’insère aussi des tiges dans les cylindres de cartes plastiques ajoutés au début de la construction (cf.Part1).

Je fore ensuite des trous correspondant dans le socle.

On passe à la colle. Super glue sur les supports plastiques, PVA dans les zones en contact avec de la mousse.

Le Bunker est conçu pour dépasser du socle. Afin de l’intégrer je vais construire des raccords en simili roche.
Pour cela je coupe la base à la Dremel.

Je prépare les volumes de la future roche en carton plume.

Puis j’utilise mes copeaux de pâte hybride. Il va y avoir beaucoup de joints à faire !

Quatrième vue d’ensemble :

Construction : on se rapproche de la fin !

Tout d’abord je réalise des tampons en Milliput des points de fixations des pieds du Carnifex. Ainsi pas de joints disgracieux au collage, et surtout une plus grande zone de contact pour la colle, donc plus de résistance en plus des tiges obligatoires.

Pour que la composition fonctionne, j’ai dû ajouter des colonnes, quatre pour être précis. Pour les faire il m’a suffit de remplir des pailles de plâtre après avoir bouché une extrémité avec de la Patafix.

L’empreinte du Trygon est réalisée à son tour.

Je fore le socle avec une perceuse en vue de réaliser des zones de glaces. Je commence aussi à réaliser le sol en milliput.

Par ailleurs, une partie du socle a été découpé pour coïncider avec la pose du Trygon. En gros le but est de réaliser une projection du sol et une cassure du devant du bunker lié à un coup de queue de la bête.

Je rajoute aussi quelques pics allant dans le sens de la charge des tyranides pour garder et insister sur le sens narratif. Concernant le sol, et comme à mon habitude je pose des boulettes de Milliput que je tire avec un pinceau gomme conique sec. Cela créer un effet des plus sympathiques à la peinture, en plus d’un sol crédible à cette échelle.

Le sol bien avancé. En plus de la texture Milliput des bouts de roches sont collées par ci par là pour différencier la texture. Par ailleurs, les trous pour la glace sont bouchés au Milliput pour garder une profondeur identique et surtout un aspect lisse. Indispensable pour la peinture de l’effet glace.

Les portiques sont texturés en Tamya Putty et des rivets sont collés.

Le socle avant la sous-couche ! On peut voir que j’ai masqué le socle de présentation pour le protéger.

Un petit coup de sous-couche noire pour atteindre toutes les zones inaccessibles. Le dos du socle est masqué aussi afin de conserver la couleur et l’effet laqué de la sous-couche.

L’intérieur du Bunker est protégé pour garder le noir intact.

Décor : La peinture

Tout d’abord le socle reçoit entièrement une sous-couche blanche. Avec la noire précédente j’ai ainsi des lumières et des ombres grossièrement dessinées.

Puis à l’aérographe, le tout reçoit un mélange 50/50 d’Olive Ordic P3 et Blootstrap Leather P3.

On peut voir un peu plus avec cette photo à quoi ressemble la texture du sol.

La roche commence à être ombrée avec un peu d’Hormagaunt Purple (GW).

Les lumières sont montées avec du Jack Bone (P3).

Je rajoute du noir dans mes ombres en plus de l’Hormagaunt et du Liche Purple (GW). Il y a aussi des jus de Scorpion Green (GW).

À ce moment il reste encore beaucoup de travail sur la roche. Cependant, afin de ne pas saturer, je commence le Bunker.

Je masque donc toute la roche.

Je commence à ombrer le Bunker avec du Snakebite Leather (GW) et surtout du Dark Brown Andrea Color 2.

Puis je brosse l’ensemble avec du Jack Bone (P3) puis du blanc (GW). La photo est trop surexposée au passage. S’en est suivi un travail de nuances, de rehauts, de linings etc…

Je masque ensuite le tout pour que seuls les barils soient apparents.

Je les sous-couche en blanc.

Puis je les peins dans différentes teintes.

La glace

Tout d’abord j’avais donc foré de bons trous dans mon socle, puis j’avais égalisé la surface avec du Milliput.
En gros pour la glace il suffit de peindre le fond avant tout. Pour cela, pas besoin de fondre, il faut juste jouer sur les contrastes et surtout garder une bonne intensité. Personnellement, j’ai volontairement jouer la carte de la saturation avec des bleus clairs (du type Ice Blue GW). On garde bien sur le noir pour les zones censées représenter les zones les plus profondes et inversement.
La photo qui suit étant encore une fois surexposée.

Puis on passe à la coulée. J’use de résine Gédéo, simple d’utilisation, ne dégage pas de vapeurs, mais en revanche remonte pas mal par capillarité.
Je prends trois seringues propres, une pour le liquide A, une pour le B, et une troisième pour le tout.

Il y a en plus sur cette photo de la poudre de verre, de la peinture blanche afin de rendre la résine plus opaque. En revanche ce que vous ne voyez pas sur cette photo c’est mon masque de protection respiratoire, que j’ai oublié de mettre avec le reste.

En effet il ne faut en aucun cas inhaler ce produit volatile sous peines de conséquences pour ses voies pulmonaires. DONC ON SE PROTÈGE ! Je conseille par ailleurs de saupoudrer le plus possible en extérieur, sur une zone préalablement bâchée.


On procède à la coulée.

Puis je vais venir saupoudrer environ toute les heures de la poudre de verre afin de simuler le scintillent de la glace. On saupoudre plus de verre aux endroits avec plus de blanc etc… pour garder le travail de départ, sinon cela ne sert à rien. Il ne faut pas que la répartition soit égale et homogène.

Le tout doit attendre une bonne dizaine d’heure avant de commencer à durcir, donc on saupoudre pendant ce laps de temps après cela ne sert plus à rien. Vers la fin on ne saupoudre d’ailleurs plus que toutes les deux heures, deux heures et demi.

Enfin c’est aussi beaucoup de “feeling”, il faut venir regarder régulièrement, rajouter de la poudre au besoin etc… Le truc c’est de saupoudrer une dernière couche au moment où on sent que la poudre va rester coincer à la surface de la résine, sans couler en dessous. Ainsi on obtient un grain générale sur la surface, ce qui rend le tout très crédible.

Le marbre

Je vous invite à consulter l’article rédigé à ce sujet dans les colonnes du magazine Ravage.

Le décor fini (avant la neige)

Voici les photos du décor avant la neige et avant les retouches diverses et variées.

Il m’aura fallu près de 50 heures pour y venir à bout.

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